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Rentrée de 12,4 millions d'élèves, sous le signe de l'égalité des chances
2006-09-04
PARIS (AFP)


La rentrée des classes lundi pour 12,4 millions d'élèves s'est déroulée sous le signe de l'égalité des chances avec l'application de nouvelles mesures contre l'échec scolaire, un thème repris par les futurs candidats à la présidentielle dans leurs propositions sur l'Education.L'événement

Pour sa seconde rentrée scolaire, le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien s'est rendu dans la matinée à la rencontre d'élèves issus de ZEP et inscrits par dérogation à la carte scolaire au prestigieux lycée Hoche de Versailles.

Plusieurs mesures pour lutter contre l'échec scolaire entrent en vigueur dès lundi : la refonte des ZEP en réseaux "Ambition réussite", l'apprentissage à 14 ans, les programmes personnalisés de réussite éducative (PPRE), la note de vie scolaire et la prévention de la violence en milieu scolaire.


La rentrée se fera avec "beaucoup d'amour et les plus grands moyens du monde" avait assuré samedi M. de Robien, tandis que les syndicats, révoltés par l'annonce de 8.500 suppressions de postes au budget 2007, ont annoncé une grève nationale le jeudi 28 septembre, et une journée d'actions locales mercredi pour le même motif.

Le ministre a voulu placer la rentrée sous le signe de l'égalité des chances, un thème cher au gouvernement confronté à la délicate question des enfants scolarisés sans papiers et à la rentrée des ex-squatters de Cachan pour lesquels aucune solution n'a été trouvée.

Selon un sondage CSA pour Le Parisien-Aujourd'hui en France, "35 % des Français jugent que la qualité de l'enseignement se dégrade, et 36 % qu'elle ne change pas". "Ce résultat semble moins traduire une dénégation du système éducatif que l'immense attente qu'il suscite toujours", a expliqué un directeur d'études chez CSA.

La réussite scolaire s'est aussi invitée comme thème favori des futurs candidats à la présidentielle qui ont lancé plusieurs propositions sur l'Education.


Samedi à Florac (Lozère), la socialiste Ségolène Royal a affirmé que "l'ordre juste sera rétabli à l'école" et promis une "révolution scolaire".

Elle a été critiquée dans son propre camp, notamment par Lionel Jospin, qui a "imaginé assez mal un professeur accepter une deuxième personne dans sa classe".

A droite, après François Bayrou qui voit dans l'éducation "une priorité", Nicolas Sarkozy, président de l'UMP et probable candidat à la présidentielle, a déclaré samedi à Marseille qu'il était "contre le passage en sixième des élèves qui ne savent ni lire et écrire".

"L'Education s'impose comme un thème très fort pour les politiques dans le contexte de la présidentielle. Bayrou en fait son axe principal, Sarkozy, Royal, Lang, Fabius font aussi des déclarations, je ne vais pas m'en plaindre!" a ironisé le secrétaire général de la FSU (majoritaire chez les enseignants) Gérard Aschieri.

Nonnnnnnnnnnnnnnnn !
Pas la rentré !!!!
C'est bon je suis démoralisé
Rentré demain pour moi !!! snif

Thierry Henry a déclaré dimanche à Clairefontaine qu'il était «aux anges» de voir arriver William Gallas à Arsenal. «C'est un double plaisir. Car il est l'un des meilleurs arrières centraux au monde et, en plus, c'est un copain. En plus du grand joueur, je vois un pote arriver. William est un ami, je le connais depuis que j'ai l'âge de onze ans, on est nés le même jour, on a été formés ensemble, on a joué l'un contre l'autre en pupilles. Sans manquer de respect aux jeunes de notre équipe, j'ai perdu tous les gars avec lesquels je jouais depuis longtemps, avec lesquels j'ai gagné, perdu, connu des galères.»



Thierry Henry, qui a prolongé son contrat en fin de saison dernière malgré une offre de Barcelone, avoue qu'il «espérait» un recrutement aussi dense. «Tous les jours, j'essayais de voir ce qui se passait avec William, je tâtais le terrain. Quand il est arrivé, j'étais aux anges. Récupérer Julio Baptista, ce n'est pas négligeable non plus. Je sais que le coach voulait déjà l'acheter l'année dernière, mais il y avait la concurrence avec le Real...»

Henry pense que l'effectif londonien s'est globalement «renforcé» malgré les départs de Sol Campbell (Portsmouth), d'Ashley Cole (Chelsea) et Jose Antonio Reyes (Real Madrid). «On sait ce que Reyes et Cole ont apporté au club. Mais je pense que ceux qui arrivent apporteront aussi beaucoup. William ne sera pas dépaysé, Baptista aura peut-être un petit temps d'adaptation, mais il a la carrure et le physique pour s'imposer assez vite.»

CAP CANAVERAL (AFP) - La Nasa a affiché mardi son optimisme à la veille du lancement prévu ce mercredi de la navette spatiale Atlantis vers la Station Spatiale Internationale (ISS) après plusieurs reports.

"Nous n'avons pas détecté à ce stade de problème sur la navette ou le pas de tir pouvant nous empêcher de remplir le réservoir externe mercredi matin et de procéder à un lancement à 12H29 (16H29 GMT)", a déclaré à la presse Mike Leinback, directeur du lancement. "Nous sommes de ce fait confiants". Les dernières prévisions météorologiques donnent 70% de chances de conditions favorables pour un tir mercredi, a indiqué Cathy Winters, une météorologue de la Nasa.

Il s'agit de la quatrième tentative de lancement d'Atlantis depuis le 27 août, après les reports provoqués par de la foudre sur le pas de tir et le passage sur la Floride de la tempête tropicale Ernesto. Si la Nasa ne peut lancer la navette mercredi, de nouvelles tentatives sont possibles jeudi et vendredi. Au-delà, elle devra attendre la prochaine fenêtre de tir fixée aux 27 et 28 octobre. Le vol d'Atlantis sera le troisième d'une navette depuis l'accident de Columbia en 2003 et marquera la reprise de la construction de l'ISS jugée très importante pour l'exploration spatiale habitée dans le futur.

Les Américains prévoient de retourner sur la Lune d'ici 2020 et au-delà, d'envoyer des hommes sur Mars. "Nous sommes dans une phase clé de l'assemblage de la Station et nous croisons les doigts pour que tout se passe très bien", avait dit lundi Wayne Hale, le responsable du programme de la navette.

L'équipage d'Atlantis, cinq hommes et une femme, dont un Canadien, doivent au cours de leur mission de onze jours livrer et installer deux modules d'assemblage dont une deuxième antenne solaire d'une envergure totale de 73 mètres qui permettra de doubler la production électrique de l'ISS.

Ces deux unités sont la structure de l'ISS la plus lourde jamais transportée jusqu'à présent dans la soute d'une navette vers la Station spatiale avec un poids total de 16 tonnes. L'installation complexe de ces éléments nécessitera trois sorties dans l'espace de deux équipes de deux astronautes pendant près de 20 heures au total. Ces tâches "ont été décrites comme comptant parmi les plus difficiles jamais entreprises dans l'histoire de l'humanité", a récemment déclaré le responsable américain du programme de l'ISS, Mike Suffredini.

Outre la mise en place de ces deux modules et de l'antenne solaire, l'équipage effectuera aussi sur orbite des inspections visuelles du bouclier thermique d'Atlantis pour détecter tout dégât éventuel, une opération désormais de routine mise au point lors des deux missions précédentes.

Les deux dernières missions de l'orbiteur, en 2005 et 2006, étaient destinées à tester d'importantes modifications et procédures établies pour éviter une réédition de l'accident survenu à Columbia. Les efforts ont surtout porté sur la réduction de perte de mousse isolante du réservoir externe de la navette qui avait abîmé la protection de la navette et provoqué sa destruction lors de sa rentrée dans l'atmosphère.

La Nasa prévoit au total 16 vols pour achever la construction de l'ISS d'ici 2010, année programmée de mise à la retraite des trois navettes restant dans la flotte.

L'agence pourrait également faire une mission de réparation de Hubble, le premier télescope spatial, afin d'en prolonger le fonctionnement de plusieurs années.

La mission d'Atlantis sera la 116e d'une navette dans l'espace depuis avril 1981 et le 27e vol pour cet orbiteur.

J'ai déja mis ce topic non ? c'est actualité révolte

Non c'est pas pareil là en fait pour moi, ici ce n'est pas les révoltes mais l'actualité en générale.

Franck Ribery à la lutte avec l'Italien Franco Semioli lors du match France-Italie le 6 septembre 2006 au Stade de France
avec ©AFP Mehdi Fedouach
La France a pris une éclatante revanche face à l'Italie et ses quatre étoiles de champions du monde (3-1), grâce notamment à un doublé de Sidney Govou, titulaire surprise de ce somptueux match des qualifications à l'Euro-2008 de football (groupe B), mercredi.

Ce succès ne remplacera jamais une Coupe du monde. Mais il permet aux Bleus de tirer un trait sur la soirée du 9 juillet (finale du Mondial perdue face à l'Italie, 1-1 a.p., 5 t.a.b. à 3). Sans oublier que les Français mettent les Italiens à 5 points derrière eux dans leur groupe.

Pour ce match pas comme les autres, Raymond Domenech avait sorti le grand jeu, abandonnant son 4-4-2 post-Mondial pour un 4-2-3-1 déjà utilisé en Allemagne, mais présenté ici dans une formule inédite: Coupet - Sagnol, Gallas, Thuram, Abidal - Vieira (cap.), Makelele - Govou, Ribéry, Malouda - Henry.

Saha, relégué sur le banc faisait les frais de ce remaniement, au profit de Govou. Et cet invité surprise -banni en CFA ces derniers temps à Lyon- a pris à froid les champions du monde (1-0, 2e minute, sur un centre de Gallas) avant de remettre les Bleus sur de bons rails (3-1, 55e minute, de la tête sur un centre de Sagnol). Il a même frôlé le triplé (66).

Entre les deux buts de Govou, Henry, qui commençait à soulever des questions sur son efficacité diluée en sélection, a inscrit son 37e but en 88 sélections (à quatre longueurs du record de Michel Platini). Le Gunner a bien suivi une balle repoussée par Buffon face à Malouda (2-0, 17).

Mais la France a encore payé son péché mignon, les coups de pied arrêtés, en dépit des mises en garde répétées cette semaine de Vieira et Henry: sur un coup-franc de Pirlo, Gilardino a placé sa tête dans une défense française somnolente (2-1, 20).

Les 4e et 5e buts (en 24 sélections) de Govou renforcent en tout cas encore un peu plus son aura de porte-bonheur. L'attaquant -appelé de dernière minute après la blessure de Djibril Cissé et remplaçant au Mondial- avait participé à 4 matches d'afffilée avec la France à la Coupe du monde (quatre victoires) jusqu'à la finale, perdue par les Français, alors qu'il n'était pas entré en jeu cette dernière fois.

Domenech, qui avait exhorté ses joueurs à ne pas sombrer dans 'l'autosuffisance', peut se demander, à la vue de leur apathie sur le but italien, s'il a vraiment été écouté cette semaine à Clairefontaine.

Le sélectionneur peut en revanche se réjouir de la forme éclatante affichée par Coupet, qui profite de l'absence de Barthez (sans club) pour prouver qu'il a vraiment les épaules d'un numéro un.

Le portier de l'OL a effectué des parades de grande classe (27, 77, 90). Le 4-2-3-1 a aussi fait briller Ribéry, placé pour la première fois à la place de 'ZZ'. Le Marseillais, adoubé par Zidane durant le Mondial, s'est montré digne de la confiance de l'ancien maître à jouer des Bleus, en régalant ses partenaires avec ses ouvertures, sa vista et son mordant.

Sagnol a fait passer Gattuso, le 'Monsieur récupération' italien, pour un enfant de choeur, en ratissant très haut les ballons dans les pieds d'Azzurri médusés.

Les Bleus avaient fait du mot 'revanche' un tabou. Pas le public français, encore frustré et hanté par les images du coup de folie de Zidane.

Le Stade de France a sifflé -sans que cela tourne toutefois à une bronca terrible- l'hymne italien, avant de scander 'Zizou, Zizou!' en fin de match.

Mais les Français ont définitivement tourné la page de l'Ange bleu avec ce succès.

Le point du Groupe B:

Mercredi:
Ukraine - Géorgie 3 - 2
Lituanie - Ecosse 1 - 2
France - Italie 3 - 1
Déjà joués:
Iles Féroé - Géorgie 0 - 6
Ecosse - Iles Féroé 6 - 0
Géorgie - France 0 - 3
Italie - Lituanie 1 - 1
Classement: Pts J G N P bp bc dif
1. Ecosse 6 2 2 0 0 8 1 +7
2. France 6 2 2 0 0 6 1 +5
3. Ukraine 3 1 1 0 0 3 2 +1
4. Géorgie 3 3 1 0 2 8 6 +2
5. Lituanie 1 2 0 1 1 2 3 -1
6. Italie 1 2 0 1 1 2 4 -2
7. Iles Féroé 0 2 0 0 2 0 12 -12

Alloez les bleus

Arf ça me dégoute trop que la france aie gagné ! Je suis désolé pour la majorité des français mais Tous les français ( généralement ) sont mauvais perdants enfin pas ici mais ils perdent alors il ralent et sont mauvais joueurs ! Il font trop de leur malin et ça m'énerve je DETESTE les français ... apart vous ^_^

Tu es de quel origine toi kim?

PARIS (AP) - Près de sept Français sur dix (69%) estiment que la baisse du pouvoir d'achat qu'ils ont l'impression de subir est due en priorité à l'augmentation des prix consécutive au passage à l'euro, selon un sondage LH2 réalisé pour "20 Minutes" et RMC. D'après ce sondage rendu public vendredi, 46% des Français considèrent que cette diminution de leur pouvoir d'achat est également due à la baisse ou à la stagnation des revenus, 42% au prix de l'essence, 17% au prix du logement et 9% à l'augmentation des impôts. Pour faire des économies, 43% des personnes interrogées réduisent en priorité leurs dépenses sur l'habillement, 42% sur les loisirs, 38% sur les vacances, 31% sur l'équipement de la maison, 22% sur l'alimentation, 21% sur les transports. Huit pour cent des Français affirment qu'ils ne réduisent pas leurs dépenses pour faire des économies. Parmi les 541 "actifs" interrogés, 34% aimeraient pouvoir travailler plus pour gagner plus, alors que 58% voudraient avoir avant tout leur durée de travail actuelle garantie par la loi. - sondage réalisé par téléphone les 1er et 2 septembre auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

C'est vrai que depuis l'euro tout augmentent !
Il en profite carrément les ministres

C'est claire on a même plus de cd à moins de 100 francs donc moins de 15€.

Atlantis : lancement reporté in extremis

Moins d'une heure avant la mise à feu, la Nasa a finalement décidé vendredi de reporter une 6e fois le décollage de la navette spatiale. Motif : un problème technique au niveau de la jauge du réservoir. Les six membres d'équipage avaient pourtant embarqué à bord d'Atlantis.

La météo était au beau fixe, les six astronautes avaient embarqué dans la navette, l'écoutille avait été fermée ; bref, Atlantis était prête à décoller du Centre spatial Kennedy vendredi, à 17h41 heure française (15h41 GMT). La Nasa a finalement décidé de reporter à nouveau le lancement à 24 heures en raison d'un problème technique.

Le lancement de la navette a été reporté six fois depuis le 27 août en raison successivement de la foudre, de la tempête tropicale Ernesto, d'une anomalie électrique détectée mercredi dans une des trois piles à combustible et, enfin, d'un problème dans l'une des jauges du réservoir extérieur.

Deux millions de litres

Le remplissage du réservoir externe de la navette avait débuté vendredi matin, heure française. Trois heures ont été nécessaires pour verser près de deux millions de litres de comburant dans ce réservoir de 46,9 mètres de haut — soit la même taille que la Statue de la Liberté — pour un diamètre de 8,4 mètres. Le comburant en question est constitué pour la plus grande partie d'hydrogène liquide maintenu à -252° C et d'oxygène liquide. Il alimente les trois moteurs cryogéniques de la navette. Toutefois, les deux fusées d'appoint à poudre fournissent plus de 80% de la poussée.

La Nasa va devoir vider le réservoir pour le remplir de nouveau pour la prochaine tentative de lancement, une perte de quelque 500.000 dollars. L'ultime tentative de samedi n'interfèrera pas avec le vol d'un Soyouz russe vers l'ISS à partir du 18 septembre. Au-delà, la prochaine fenêtre de tir ne pourra être ouverte que les 26 et 27 octobre prochains. A moins d'effectuer un lancement de nuit, une option à l'étude

"Pirates des Caraïbes 2" reste accroché à la première place du box office français et frôle les six millions d'entrées. "The Sentinel" avec Michael Douglas fait bonne impression pour sa première semaine d'exploitation.

Johnny Depp et sa bande de pirates ont bien décidé de ne pas lâcher la première place du box office français qu'ils occupent depuis maintenant cinq semaines. Malgré une chute de 45% de sa fréquentation, Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit attire encore 341.977 spectateurs avec un cumul proche des six millions d'entrées. Le succès ciné de l'été part à présent sur les traces de L'Age de glace 2 (6,5 millions d'entrées) pour devenir le succès américain de l'année.

Bon score pour The Sentinel

Michael Douglas, Kim Basinger, Kiefer Sutherland et Eva Longoria à l'affiche d'un même film, voilà de quoi attirer plusieurs générations de cinéphiles dans les salles. Mission remplie pour The Sentinel qui séduit 260.277 spectateurs en première semaine. Pourtant, ce n'était pas gagné pour le policier de Clark Johnson après un rapide parcours au box office américain où il n'a engrangé que 36 millions de dollars. The Sentinel reçoit donc un meilleur écho de ce côté de l'Atlantique et s'ocroie même la meilleur moyenne par copie de la semaine (968 spectateurs sur 269 écrans).

Des serpents dans l'avion mais pas dans les salles

Miami Vice perd en troisième semaine la moitié de ses entrées. Le film de Michael Mann attire 205.950 spectateurs supplémentaires pour un cumul de 1,350 million. Le Vent se lève, Palme d'or 2006, reste sur la route du succès avec en deuxième semaine d'exploitation une fréquentation au beau fixe et 192.785 entrées. Le film de Ken Loach approche à grands pas des 500.000 entrées France. On attendait un bon score de Des serpents dans l'avion mais le buzz autour du film sur Internet ne lui aura pas permis de décoller franchement. Samuel L. Jackson et ses reptiles doivent se contenter de 166.144 entrées en première semaine et une moyenne par copie en dessous des 500 spectateurs. Comme quoi le marketing ne fait pas tout.

Nouveautés à la peine

Les autres nouveaux films n'ont pas franchement séduit le public. Les Particules élémentaires ne trouvera pas le succès du roman dont il est l'adaptation, seulement 32.435 spectateurs sont allés voir le film allemand. On retrouve à quelques encablures le nouveau film de Bruno Dumont, Flandres, qui attire 32.293 spectateurs. Parmi les films plus anciens, La Science des rêves, La Tourneuse de pages ou Nausicaä de la vallée du vent, résistent bien avec des pertes de fréquentation relativement faibles entre 28 et 32%.

Je vais bien... prend un bon départ

Au rang des films sortis mercredi dernier, le film français Je vais bien, ne t'en fais pas réalise un bon démarrage avec 30.429 entrées loin devant le film d'action Le maître d'armes avec Jet Li et Michelle Yeoh et ses 14.102 spectateurs. Little Miss Sunshine, véritable sensation au festival de Deauville séduit 8.883 spectateurs. Déception en revanche pour Fair Play qui ne trouve pas son public à 6.866 entrées.

L’hôpital de Strasbourg sous le feu d’incendiaires ?.

Les deux premiers départs de feu affectant du linge dans les sous-sols ont été signalés quasi simultanément vers 15 heures au pavillon de Chirurgie et au pavillon voisin de chirurgie thoracique. Une heure plus tard, un brancard et sa couverture se consumaient dans le sous-sol d'un pavillon de diabétologie, distant de 300 mètres.

André Riehl, substitut du procureur, a déclaré à la presse qu'il était trop tôt pour dire si l'origine des feux était criminelle. «Nous n'écartons aucune hypothèse et la coïncidence est bien sûr troublante», a-t-il commenté. Une enquête a été diligentée par le parquet et les premières constatations techniques ont immédiatement commencé.

Seuls les deux derniers étages du pavillon où le feu a pris dans une laverie au sous-sol, ont dû être évacués en raison de la fumée se propageant par une cage d'ascenseur depuis le sous-sol. «35 patients ont été évacués, réconfortés puis transférés sur d'autres hôpitaux, leurs chambres présentant des traces de suie», a indiqué Jean-Claude Bartier, directeur du SAMU 67. D'autres patients ont pu rester confinés dans leurs chambres et les pompiers ont renoncé à déployer leur antenne médicale.

Les deux autres départs de feu ont été très rapidement éteints sans que les patients soient incommodés. «Il n'y a pas eu de panique», a souligné le sous-préfet de permanence, Christophe Marx, précisant que les dégâts consécutifs aux trois départs de feu «sont relativement peu importants».

De nombreux policiers en tenue et en civil étaient présents toute l'après-midi dans ce vaste hôpital accueillant 1.400 patients dans 22 pavillons, non loin du centre historique de Strasbourg. Son accès restait interdit au public peu après 18h et une surveillance renforcée a été mise en place pour la nuit et dimanche.

Les Etats-Unis marquent dans la gravité le 5e anniversaire du 11-Septembre

NEW YORK (AFP) - Les Etats-Unis rendent lundi un hommage chargé d'émotions aux quelque 3.000 victimes des attentats du 11 septembre 2001, mais sans échapper aux critiques sur la "guerre contre le terrorisme" et aux menaces persistantes d'Al-Qaïda dans le monde.

Le président américain George W. Bush a lancé dès dimanche les commémorations en déposant deux gerbes à la mémoire des victimes, là où se dressaient les tours du World Trade Center il y a cinq ans.

M. Bush et son épouse Laura, en costume et tailleur noirs, le visage recueilli, ont déposé deux gerbes de fleurs sur des bassins marquant l'emplacement des tours jumelles disparues.

Non loin de la cérémonie, des dizaines de manifestants protestaient contre la politique de M. Bush et la guerre en Irak, signe de la division qui a remplacé l'union nationale d'il y a cinq ans. Ils n'ont pas troublé la solennité de l'instant.

Le couple Bush a ensuite participé à un service religieux en mémoire des victimes à la chapelle Saint-Paul, toute proche.

Le geste de M. Bush est le premier des hommages qui doivent être rendus à travers le pays aux victimes des attentats les plus meurtriers jamais perpétrés aux Etats-Unis.

L'Amérique observera un moment de silence lundi à 8H46 (12H46 GMT), l'heure exacte à laquelle un premier avion, le vol 11 d'American Airlines, s'écrasait contre la tour nord du World Trade Center, puis à 9H03 pour l'attaque de la tour sud, à 9H59 pour l'effondrement de la tour sud, et 10H29 pour celui de la tour nord.

A Ground Zero, les proches des disparus liront les noms des victimes selon un rituel annuel. A 19H00 de New York, le monde entier est invité à allumer des bougies pour les victimes du terrorisme.

M. Bush passera un long moment avec les pompiers de New York. Il se rendra dans la journée sur les autres sites du 11-Septembre à Shanksville (Pennsylvanie), où s'est écrasé le Boeing d'United Airlines dont les passagers ont essayé de reprendre le contrôle, et au Pentagone, la dernière cible des 19 pirates de l'air d'Al-Qaïda.

Dans la soirée, il s'adressera solennellement à la Nation, du Bureau Ovale de la Maison Blanche, pour la cinquième fois seulement de sa présidence.

Il devrait exalter l'esprit de l'Amérique et la détermination à combattre le terrorisme tandis que l'union sacrée formée derrière lui après le 11 septembre 2001 est un lointain souvenir.

Les Américains sont désormais profondément divisés par la guerre en Irak et les moyens employés au nom de la "guerre contre le terrorisme", tandis qu'Oussama ben Laden court toujours.

"Nous n'avons jamais pu confirmer l'existence d'un lien entre l'Irak et le 11-Septembre", a admis le vice-président Dick Cheney sur la chaîne NBC. Mais un lien entre Al-Qaïda et l'Irak, c'est une "autre affaire", a-t-il dit en soulignant qu'Abou Moussab al-Zarqaoui se trouvait en Irak avant l'invasion américaine.

La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a reconnu que les Etats-Unis ignoraient la localisation précise d'Oussama ben Laden. Mais, a-t-elle affirmé, il a "de moins en moins d'endroits où se cacher".

La responsable américaine a reçu le renfort du Premier ministre australien John Howard, fidèle allié de la politique Bush. "Je pense qu'on finira bien ... par lui mettre la main dessus un jour", a-t-il assuré.

Près de 19.000 soldats américains participant en Afghanistan aux opérations antitalibans, et à la traque de ben Laden, rendront eux aussi hommage aux victimes du 11-Septembre. Des commémorations et des veillées aux chandelles doivent être organisées dans la capitale Kaboul ainsi que dans la plus grande base de l'armée américaine dans le pays, à Bagram, au nord de Kaboul.

Dimanche, le président afghan Hamid Karzaï a appelé à la poursuite du "combat contre la menace du terrorisme avec une plus grande résolution et un plus grand dévouement".

Dans la crainte de nouveaux attentats, le Pakistan voisin a renforcé les mesures de sécurité aux missions étrangères et déployé des renforts de police sur des sites clefs.

Dans le monde entier, la presse consacrait de pleines pages aux attentats, mais nombreux étaient les quotidiens qui dénonçaient "l'échec" de la guerre contre le terrorisme.

L'administration Bush "a réussi le tour de force de réduire à néant l'immense élan de compassion et de solidarité qui s'était manifesté après le 11 septembre à travers le monde", accuse le quotidien français Libération.

Lamour des jeux vidéo

Le Ministre des Sports, de la jeunesse et de la vie associative, Jean-François Lamour, a décidé d’incorporer les jeux vidéos dans le programme Envie d’agir.


En garde ! Prêt ? Allez ! Le Ministre, plusieurs fois champion olympique d’escrime, vient de baisser la garde à propos des jeux vidéo et nous devons nous en féliciter. Depuis plusieurs années, nos cousins québécois s’étaient fait une spécialité du genre et avaient réussi à attirer de nombreuses entreprises autour de ce secteur en permanente expansion.

Lors d’un colloque à l’Assemblée Nationale, Monsieur Lamour a estimé que les jeux vidéo pouvaient constituer une bonne école de la vie. Les loisirs numériques permettent d'apprendre «à échouer et à recommencer» et peuvent être «un lieu convivial où l'on se rencontre et l'on s'entraide, grâce au développement des jeux en réseau», a-t-il déclaré selon l'AFP. Il a toutefois nuancé le propos en précisant qu’il ne s’agissait pas que les jeux vidéo deviennent les baby-sitters des temps modernes.

Concrètement, Jean-François Lamour a annoncé le lancement d'un plan de formation et d'éducation à l'image dans plusieurs régions. Le ministre a également prévu d'ouvrir son programme "Envie d'Agir" à des projets de jeux vidéo et un prix jeux vidéo sera créé à l’occasion. Rappelons que le programme Envie d’agir attribue chaque année environ 60 aides aux projets de création par des jeunes.
A la fin de l’envoi, je touche !

Cyclisme: dopage, escroquerie, l'étau se resserre autour de Jan Ullrich

BERLIN (AFP) - Soupçonné d'être impliqué dans le réseau de dopage sanguin du médecin espagnol Eufemiano Fuentes, le coureur cycliste allemand Jan Ullrich, dont le domicile en Suisse a été perquisitionné mercredi, pourrait tomber pour escroquerie.

Sur ordre du parquet de Bonn (ouest), la résidence principale d'Ullrich, à Scherzingen, du côté suisse du lac de Constance, a été fouillée par la police criminelle.

Tout à son bonheur après son mariage samedi et en pleine lune de miel, le vainqueur du Tour de France 1997 a appris la nouvelle par son agent et conseiller, Wolfgang Strohband, dont le domicile et les bureaux à Hambourg (nord) ont également été perquisitionnés.

"Chez moi, ils sont arrivés à 9h30 ce matin et ont pris des dossiers et documents. C'est impensable ce qui est en train de se passer", s'est emporté Strohband qui répète que son client ne s'est jamais dopé.

Dans son communiqué, la justice allemande n'avait dévoilé aucun nom, se contentant d'indiquer que "les procédures lancées en Allemagne et à l'étranger ce matin étaient liées à une enquête concernant le milieu cycliste".

Au total, dix adresses, résidences et bureaux dont le domicile en Belgique de Rudy Pevenage, le mentor d'Ullrich, et le siège de l'équipe T-Mobile à Bonn, ont été perquisitionnés.


Si la justice espagnole veut entendre Ullrich pour recueillir des preuves contre le docteur Fuentes, c'est vraisemblablement de la justice de son pays que le champion allemand a désormais le plus à craindre, et ce, à cause d'une universitaire qui "se bat pour que le sport en Allemagne reste propre".

Le 7 juillet, alors que l'Allemagne est encore sous le choc des révélations touchant l'un de ses sportifs les plus populaires, Britta Bannenberg, professeur à l'université de Bielefeld (centre) et elle-même ancien athlète, porte plainte contre Ullrich, son coéquipier espagnol Oscar Sevilla et leur directeur sportif, Rudy Pevenage, tous trois exclus du Tour de France par T-Mobile, car liés à Fuentes.

En l'absence de délit de dopage dans le droit allemand, Mme Bannenberg les accuse d'escroquerie.

"Le soupçon d'escroquerie repose sur le fait que les personnes faisant l'objet d'investigations ont caché à l'entreprise avec laquelle elle étaient sous contrat qu'elles s'étaient procuré des produits dopants", explique mercredi la justice.

"Ces personnes ont reçu des paiements qu'elles n'auraient pas dû recevoir si leur employeur avait eu connaissance de leur recours aux produits dopants", poursuit le communiqué.

Lors de ces investigations, le parquet de Bonn a également mis en évidence "des infractions à la législation allemande sur les médicaments (...) commises par une personne qui a aidé et fourni des médicaments à des fins de dopages".

Selon une source proche de dossier, il s'agirait de Pevenage, souvent présenté comme le mauvais génie d'Ullrich.

Sur son site internet, le seul média qu'il utilise depuis sa mise en cause dans l'affaire Fuentes, Ullrich, qui affirme "avoir reçu plusieurs propositions de contrat d'équipes professionnelles", n'avait pas encore réagi mercredi soir à ces derniers développements.

Son dernier commentaire, posté mardi, annonçait son mariage: "Nous allons nous relaxer avec Sara pendant quelques jours, avant de retrouver trop vite notre quotidien", écrit-il sans savoir que son quotidien, dominé par les soupçons de dopage depuis mai, allait le rattraper en pleine lune de miel.

Ils sont trop chiant avec cette histoire de dopage : ca a deja gaché le tour de france et il insiste !!!
psfffff

Ben oui mais bon c'est comme ça et puis si ce dopage est réel et n'est pas puni sa ne va pas non plus, c'est injuste vis a vis des autres.

Terrorisme: "il y a bien une situation de risque" en France, selon Villepin

AMIENS (AFP) - Il y a "bien une situation de risque" terroriste en France et il ne "s'agit pas de baisser la garde", a déclaré jeudi Dominique de Villepin à Amiens, après la menace indirecte de nouveaux attentats contre la France du numéro deux d'al-Qaïda.

"J'ai fait le point de l'ensemble des informations dont nous disposons dans ce domaine, qui confirment l'inquiétude. Nous devons être extrêmement vigilants et attentifs comme nous le sommes maintenant depuis plusieurs années," a déclaré le Premier ministre lors d'une visite à Amiens.

"Donc, il ne s'agit pas de baisser la garde, il y a bien une situation de risque, ce qui doit évidemment nous conduire en permanence à adapter nos dispositifs. C'est ce que nous faisons avec le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur" Nicolas Sarkozy, a-t-il ajouté.

"Il y a une véritable mobilisation des ministères concernés, c'est la responsablilité qui est la nôtre, comme dans les autres pays européens," a ajouté M. Villepin.

"Le plan Vigipirate est maintenu au rouge, nous sommes donc toujours dans un état de vigilance intense," a-t-il encore souligné.

Le ministère de l'Intérieur avait estimé plus tôt jeudi que les derniers messages d'al-Qaïda "confirment le niveau élevé de la menace pesant contre notre pays".

"La diffusion de ce message confirme notre appréciation sur le niveau de la menace terroriste pesant sur la France et sur d'autres pays," selon le ministère.

Le numéro deux d'al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a brandi dans son dernier message vidéo à l'occasion de l'anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 la menace indirecte de nouvelles actions contre la France du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), mouvement algérien radical.

Dans un communiqué mis en ligne jeudi, le GSPC a renouvelé son allégeance à Oussama ben Laden, assurant: "nos soldats sont à ses ordres pour qu'il frappe par notre entremise qui il voudra et partout où il voudra".

Le GSPC avait depuis plusieurs années fait des offres de service à al-Qaïda, mais c'est la première fois que le mouvement d'Oussama ben Laden les accepte sans réserve.

Fondé en Algérie en 1998 par des dissidents du Groupe islamique armé (GIA) et affaibli après des années de traque dans son pays d'origine, il dispose, selon les services de renseignements occidentaux, de nombreux relais et sympathisants en Europe.